Nouvelle pub pour Cacharel
Pas ma faute si elles sont toujours superbes, les publicités Cacharel...
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" Je suis là - lasse de t'effleurer
Tu me donnes beaucoup mais ce n'est pas assez
Je ferai pousser des fleurs dans mes cheveux
Je me ferai belle à t'en crever les yeux "
Olivia Ruiz
[ Comme dirait mon amie l'Abricot : "Il attend quoi,un carton d'invitation ?" xD ]
" De la colère plein les yeux qui ne coulera jamais
Sur ta peau c'est écrit : j'ai souffert - j'ai souri "
Da Silva
" Et voilà comment, parce qu'on refuse de laisser faire, on
devient des étudiants engagés ! "
Martin Winckler in Les Trois Médecins
"Il paraîtra curieux que l'on tînt de pareils propos à une jeune fille.
Mais personne ne semblait considérer que j'en étais une."
Marie-Aude Murail in Miss Charity
"La vie, c'est pas que du bonheur."
Extrait de "La graine et le mulet" d'Abdellatif Kechiche
"Ce ne sont pas les heures qui sont précieuses, ce sont les
minutes"
George Bernard Shaw
Bon d'accord, à la base, je suis allée voir "Drive" pour Ryan Gosling (prochain acteur du jour), de qui j'étais tombée amoureuse dans "Blue Valentine" (la critique dès que j'aurai réussi à le trouver en DVD).
Et aussi, accessoirement, pour faire plaisir à ma coloc'.
Parce que les films d'action, encore plus dès qu'il y est questions de grosses caisses, ce n'est pas vraiment mon truc. Bon, ok, ce n'est CARREMENT pas mon truc.
Oui mais voilà, en fait, contrairement à ce qu'en laisse penser la bande-annonce, "Drive", ce n'est pas tout à fait un film d'action...
Les amateurs de grosses caisses et de courses-poursuites risquent d'être déçus... Mais pour moi, cela a été réellement le coup de coeur de l'année.
J'en suis ressortie totalement bouleversée. Renversée.
"Drive", c'est avant tout une histoire d'amour. Ryan Gosling est un jeune virtuose du volant : officiellement cascadeur, il met également son talent au service des braqueurs. Par amour pour sa voisine, Irène (Carey Mulligan), il va se retrouver embarqué dans un engrenage de vie et de mort qui le dépasse...
Certes, il y a plusieurs scènes d'action, et la deuxième partie du film tient véritablement du thriller et de la chasse à l'homme. Mais la mise en scène absolument fantastique de Nicolas Winding Refn (prix de la mise en scène à Cannes, pour une fois que je suis d'accord avec eux !) en fait autre chose qu'un simple film de gangsters qui s'entretuent pour un sac de fric.
Beaucoup de scènes tournées au ralenti (notamment Ryan Gosling parcourant le couloir de l'immeuble), avec peu de paroles, juste des jeux de regards.
[ "Le héros, il doit dire trois phrases dans tout le film"]
Le plus fort, c'est que tout passe ; tout se devine et se dégage presque naturellement. La première partie du film, qui montre comment Ryan Gosling et sa voisine tombent peu à peu amoureux l'un de l'autre, est un pur ravissement, une suite de scènes quasiment silencieuses d'une beauté à couper le souffle. Ryan Gosling est saisissant. Dans "Blue Valentine", je m'étais dit que cela tenait autant au film qu'à l'acteur, mais là, j'ai dû me rendre à l'évidence : quelque chose se dégage de ce comédien. Dès qu'il apparait à l'écran, j'en ai les larmes aux yeux (bon d'accord, je suis une fille, je ne suis donc pas totalement objective...). La froideur et le calme glacial de son personnage contraste avec sa conduite effrénée et la violence des coups qu'il porte à ses adversaires. Et pourtant, il se montre d'une grande tendresse lorsqu'il s'agit d'Irène ou de son fils, Benicio.
Les scènes entre Ryan Gosling et Irène sont d'une grande sensibilité et d'un romantisme rarement retrouvé au cinéma, tout en pudeur et en retenue.
Dans la deuxième partie du film, tout s'accélère : Ryan Gosling devient la cible de tueurs plus terribles les uns que les autres, donnant lieu à des scènes plutôt violentes et sanglantes. Mais avec toujours cette façon de filmer si particulière, et sans jamais basculer dans les clichés ou la caricature.
Et je n'ai pas encore parlé de la bande-son, rétro type 70s', elle aussi FANTASTIQUE (je ne suis pas la seule à m'être rué chez Gibert pour l'acheter - j'ai eu le dernier exemplaire ^^).
"There is something inside you, it's hard to explain".
J'ai tellement aimé "Drive" que je peine à trouver les mots pour en parler (le dernier film qui m'a fait cet effet, c'était "Un prophète" de Jacques Audiard), et que ma gorge se serre à chaque fois que j'écoute le cd de la bande originale. Il reste mon coup de coeur de l'année (et pourtant, j'en ai vus, des films...).
Je ne peux que vous encourager :
ALLEZ VITE LE VOIR !!!
Je le répète, la bande-annonce n'est pas révélatrice de la majeure partie du film !! En fait, les seules véritables scènes de conduite, ce sont celles que l'on voie dans la BA...
Mais elle s'améliore dès que la musique commence, à 1'20...
"Nos histoires d'amour sont les mêmes,
comme si nous avions pratiqué
dans des piscines parallèles
la natation synchronisée"
Vincent Delerm
J'ai découvert cette magnifique chanson dans l'excellent dernier film de Bertrand Bonello : "L'apollonide, souvenirs de la maison close".
[D'ailleurs, la bande-son toute entière du film est remarquable -normal, me direz-vous, (ou pas), Bertrand Bonello a été compositeur avnt d'être réalisateur...]
Véritable hymne à la liberté et à l'indépendance, cette chanson porte le film (je ne résiste pas à mettre également la BA du film car je trouve qu'elle souligne véritablement la musique ! Et Adèle Haenel est si belle...).
Il est difficile de trouver des infos sur l'interprète, Lee Moses, je mets donc ici le lien vers un article de blog qui lui est consacré et qui est plutôt complet et bien écrit :
http://cratedigginguerreros.blogspot.com/2010/09/60s-soul-lee-moses-bad-girl.html
J'espère que vous aimerez autant que moi... :-)